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L’Afrique fait entendre sa voix dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Le 2e Sommet africain sur le climat s’est ouvert à Addis-Abeba, rassemblant Chefs d’État, partenaires techniques et financiers, organisations intergouvernementales, chercheurs, ONG ainsi que des représentants de la jeunesse et des femmes. Placée sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : financement pour le développement résilient et vert de l’Afrique », cette rencontre a permis de faire  avancer les priorités africaines dans les négociations internationales et de mobiliser des ressources additionnelles pour soutenir un développement inclusif et respectueux de l’environnement.

Le Directeur Exécutif du CORAF, Dr Moumini Savadogo, a pris une part active aux échanges sur les stratégies de résilience climatique et les mécanismes de financement vert pour l’agriculture et les systèmes alimentaires.

« Le changement climatique est déjà une réalité pour nos agriculteurs. Anticiper les sécheresses, renforcer les systèmes d’alerte précoce et sécuriser des financements durables sont des leviers indispensables pour préparer l’Afrique aux crises à venir », a affirmé Dr Moumini Savadogo.

Le CORAF, fort de plus de 35 années d’expérience en matière de recherche agricole et d’innovation, plaide ainsi pour des solutions adaptées au contexte africain afin de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Le 9 septembre, un panel de haut niveau a permis d'échanger sur le thème : « Anticiper les sécheresses, accélérer l’alerte précoce et préparer l’Afrique à la prochaine sécheresse ». De même, Le 10 septembre au cours de ce somet, le CORAF, en partenariat avec le CILSS, l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) et l’Agence belge de coopération internationale (Enabel), a coorganisé un événement parallèle dédié à l’initiative Grande Muraille Verte. Cet échange a permis de capitaliser sur deux décennies d’expérience et de mettre en avant des solutions concrètes et reproductibles pour renforcer la résilience climatique au Sahel et dans la région saharienne.

Le Sommet s’est conclu par l’adoption d’une Déclaration commune signée par plus de 40 Chefs d’État et de Gouvernement africains, marquant une volonté ferme de défendre une position africaine unifiée et solidaire dans les négociations climatiques mondiales. Cette mobilisation collective illustre l'importance du continent à peser davantage dans les débats internationaux et à transformer les défis climatiques en opportunités de développement durable pour les générations futures.