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Deux jours d’intenses travaux pour discuter des résultats de la dernière série de collecte de données du programme des Indicateurs de Sciences et Technologies Agricoles (ASTI). C’est à cet exercice que le CORAF se prête depuis ce mardi 1er août à Lomé. L’objectif de cet atelier de grande envergure est d’identifier les défis et d’explorer des stratégies novatrices pour élargir la fourniture des données et des analyses de haute qualité sur les investissements au sein des systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Les Indicateurs de Sciences et Technologies Agricoles (ASTI)

Les données d’Indicateurs de Sciences et Technologies Agricoles (ASTI) sont largement utilisées par des organisations internationales, des organismes régionaux, des gouvernements et des chercheurs pour orienter leurs politiques et leurs actions en faveur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, le CORAF joue un rôle essentiel dans la collecte de données de l’ASTI, en travaillant en étroite collaboration avec les instituts nationaux de recherche agricole et d’autres partenaires régionaux. Avec l’appui du projet CAADP-XP4, le CORAF renforce les compétences des instituts nationaux de recherche agricole, notamment en matière de collecte de données d’intérêt national. Dans cette optique, les points focaux CAADP-XP4 et d’autres représentants des institutions nationales de recherche sont sollicités pour contribuer à la collecte de données ASTI.

Pour Dr Emmanuel Njukwe, Directeur de la Recherche et de l’Innovation du CORAF, il est important d’élargir les données agricoles et de les intégrer dans les différents systèmes nationaux. « Les données quantitatives sont essentielles pour améliorer la compréhension du rôle crucial de la recherche agricole dans l’amélioration de la productivité agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre. Dans chaque pays, il existe des ministères de l’agriculture et il est essentiel qu’ils s’approprient ces données pour une promotion plus efficace et une cohérence des initiatives de recherche agricoles. », a-t-il lancé.

L’ASTI est un indicateur essentiel relatif aux sciences et aux technologies agricoles, et il joue un rôle crucial dans la compilation des données nationales pour évaluer les conditions de recherche dans chaque pays. « Les données d’ASTI fournissent une analyse des défis et des contraintes au niveau de tous les pays à travers le monde et une analyse en termes de contribution, pour faciliter la recherche au niveau national et international » a expliqué Dr Yao LOMBO, Directeur général de l’Institut Togolais de Recherches Agronomiques (ITRA).

La collecte des données est dans sa phase finale

Actuellement, la dernière série de collecte des données est dans sa phase finale, et les résultats de ce travail fourniront des informations cruciales sur les développements récents des intrants, des performances et des résultats de la recherche et du développement agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Parallèlement, un processus de transition est en cours pour transférer la gestion de l’ASTI de l’IFPRI à la FAO. Cette transition vise à assurer la durabilité et la pertinence à long terme de l’ASTI en élargissant sa couverture géographique et de données, en augmentant la fréquence des cycles de collecte de données et en l’intégrant dans les Perspectives des Technologies et Innovations des Systèmes Agroalimentaires (ATIO) et FAOSTAT de la FAO.

Le CORAF, à travers cet atelier, montre son engagement envers le développement agricole durable en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale en s’appuyant sur des données solides et en encourageant une approche collaborative et novatrice pour l’avenir de la recherche agricole.