Les mouches des fruits existent depuis longtemps mais une nouvelle espèce plus dangereuse, détectée pour la première fois en Afrique de l’Est en 2003, s’est répandue en Afrique de l’Ouest. Sans contrôle, ces nouvelles mouches peuvent détruire plus des trois quarts des cultures fruitières comme les mangues.

La lutte chimique n’a pas produit des résultats escomptés sur ces insectes en Afrique de l’Ouest, car elles passent de la chenille à la mouche et peuvent rester longtemps en hibernation pendant les périodes sèches, abritées dans leurs cocons enfouis sous les feuillages, une sorte d’abri anti-insectes. Le CORAF et ses partenaires NARS, avec un financement de l’Union européenne, de l’Agence française pour le développement et la CEDEAO, étudient une série de technologies complémentaires qui, lorsqu’elles sont utilisées en harmonie, peuvent réduire l’impact des mouches destructrices sur les productions fruitières.
Le CORAF s’attaque aux Mouches de Fruits
Initié en 2008 par la direction Agriculture et développement rural de la CEDEAO, le Plan régional de lutte contre les mouches des fruits en Afrique de l’Ouest est le résultat d’un long processus de consultation entre la CEDEAO, l’UEMOA et les pays exportateurs de mangues.
Ce projet a été demandé par la CEDEAO pour gérer le problème des mouches des fruits au niveau régional pour la coordination des efforts et au niveau national pour la mise en commun des approches stratégiques, des méthodes de suivi et d’intervention et la dissémination des résultats de la recherche. dans tous les pays touchés par ce fléau.
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