Le maïs constitue la céréale la plus commercialisée en Afrique de l’Ouest avec un volume de transaction qui représente plus de 65 % du volume global des céréales commercialisées. Il contribue également à hauteur du cinquième du total des apports en calories et en protéines issus de l’alimentation. Dans la zone UEMOA, malgré l’importance de cette culture sur les revenus et la sécurité alimentaire des populations rurales, les acteurs de la filière sont confrontés à d’innombrables difficultés de financement. Au terme d’une étude commanditée par le CORAF/WECARD sur le financement de la chaine de valeur maïs dans la zone UEMOA, les résultats ont montré qu’en dehors du Bénin où il n’existe pas de modèle de financement proprement dit regroupant les acteurs des chaines de valeur, les modèles qui prévalent dans les autres pays sont soit pilotés par un facilitateur (Burkina Faso et Togo), soit par les producteurs (Mali), soit par les commerçants (Côte d’Ivoire et Sénégal). En outre, deux modèles mettant en exergue le partenariat public – privé ou privé – privé ont été proposés pour chacun des maillons (production – transformation – commercialisation) de la filière maïs. En perspective, des tests des modèles identifiés sont envisagés pour affiner leur structure et leur fonctionnement, suivi de leur mise à l’échelle dans la zone UEMOA.